Sword Art Online —New Dawn—
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 [PV] Sneez and Freez

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Gunnr
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MessageSujet: [PV] Sneez and Freez   [PV] Sneez and Freez EmptyJeu 5 Déc - 20:50

Sneez and freez Peu importe que la prison soit une cellule ou un chalet, un terrier ou même un immeuble tout entier. Aujourd'hui, le combat prend une autre figure ; au lieu de vouloir enfermer l'homme dans un cachot, la femme essaie de s'en évader.Gunnr & Constancia Tu t’éveillais, allongée nonchalamment dans une position inconfortable, les vêtements détrempés par une humidité ambiante que tu n’avais guère remarquée durant ton sommeil. Il était fréquent, pour ta part, de t’endormir à des heures saugrenues, dans des endroits improbables, et d’ainsi t’entremêler, t’embouer, te noyer dans des situations désobligeantes. Tu aurais pu te considérer comme narcoleptique si t’avais été diagnostiquée par un médecin, mais ceux-ci étaient pour toi la pire espèce de fourbes, et jamais tu ne leur accorderais ta confiance. Confiance, en outre, qui n’était pas dans les présents des plus usités, et on te l’obtenait que rarement, une fois que t’en avais décidé tes congénères dignes, ce qui ne se produisait pas assez souvent à leur goût.

Tu t’assis sur le rebord de ce qui t’avait servi de couchette, dos courbé, les articulations engourdies, le corps tuméfié. Dans la pénombre, tu prenais connaissance du lieu où tu te trouvais : l’obscurité n’avait jamais été pour toi un obstacle, elle était ton amie, ta confidente, une sœur discrète, imperceptible, mystérieuse et envoûtante. Cette pièce, dans laquelle tu étais enfermée sans parvenir à te rappeler ce qui t’avais conduit ici, était étriquée, étouffante. Tu t’y sentis rapidement oppressé, toi, la plus grande des insatisfaites, celle dont la soif de liberté insatiable, ne tarissait jamais. Était-ce donc l’enfer ou le purgatoire ? Tu émis un rire sarcastique à cette idée : tu avais toujours nié l’existence de toute forme divine avec une telle arrogance que tu ne croyais même pas en un quelconque diable ou dieux capable de t’arrêter, de t’enfermer. De plus, t’entendais encore ton souffle, ta respiration altérée, ta toux rauque malmenée par le tabac, et ton sang, chaudement, dans tes veines. Tu avais suffisamment côtoyé la mort pour avoir conscience qu’elle ne ressemblait pas à une cellule sombre, tu savais qu’elle n’était pas encore la.

Tu ne perdis pas ton calme : ici ou ailleurs, qu’important ce qu’il adviendrait de toi, personne ne pourrait jamais t’arracher à toutes tes convictions, toutes les valeurs qui palpitaient dans chaque cellules  de ton être fébrile et harassé corps qui ne devait pas excéder un poids d’une cinquantaine de kilos. La plupart des gens, face à une telle situation, auraient appelé, au secours, un frère, un ami, un mate ou une personne quelconque. Tu n’avais besoin de l’aide de personne; tu te tus et te contentais d’observer les alentours, rongée par la curiosité.

Des murs de pierres suintaient l’humidité, et jetaient dans l’atmosphère tout le dévolu, rendant celle-ci étrangement et insupportablement froide, de ces températures désagréables qui imprègnent les vêtements, la peau, puis les os. Quelques gouttes tombaient en rythme du plafond, dans un concert lugubre et angoissant. Au loin, des monceaux de fer, des chaînes probablement, rouillées, grinçaient dans des plaintes sinistres. Ce fût qu’à cet instant que tu compris la nature de cette pièce : un cachot. Tu étais cloîtrée dans un cachot ! Tu n’en fus que plus accablé encore : te retrouver en prison aussi aisément, sans avoir commis le moindre crime, pour une raison que tu ignorais.. C’en était intolérable ! Tu traversas en quelques secondes ton nouveau et éphémère logis,et, sans pouvoir expliquer de quelle manière, te glissas sous la porte de fer, pourtant verrouillée. En dépit de cette capacité des plus rares, peut-être ta silhouette aurait-pu se glisser entre les barreaux…

Mais qu’importait; tu étais à présent sortie de cette prison, fière et satisfaite. Tu tâtonnais à l’intérieur de tes poches : ton colt y était soigneusement étendu, dans le plus profond des sommeils. Tu espérais ne jamais avoir à en faire usage. Tout en constatant que ton Remington n’avait pas bougé de ton dos, tu songeas que nul n’était assez stupide pour laisser en possession d’une prétendue criminelle ou même coupable, de tels objets susceptibles de la pousser à commettre le plus horrible des forfaits. On ne t’avait donc pas jetée ici, tu t’y étais probablement rendue délibérément ; cependant, ce souvenir, dans ton esprit, était encore tourmenté, masqué par d’épais brouillards.

Tout à coup, tu fus extirpée à tes songes : des bruits de pas furtifs approchaient. Tu te tapis dans un coin obscur, la main fermement appuyés sur le manche de ton kukri, prête à l’utiliser au moindre danger. Tes effets pour te montrer discrète furent cependant vains, car ta toux en décida autrement ; tu fus prise d’une indéniable et douloureuse quinte qui te poussa à t’agenouiller au sol, à te courber, le souffle court. Tu grimaças : quelle femme pathétique tu étais devenue, l’espace d’une minute !
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MessageSujet: Re: [PV] Sneez and Freez   [PV] Sneez and Freez EmptyLun 9 Déc - 18:44



Sneez and freeze
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Comme souvent lors de mes journées de repos, j'avais décidé de me détendre en me connectant sur GGO. Passer mes journées à arrêter des petites racailles et dresser des contraventions n'était pas vraiment ce dont je rêvais en rejoignant les forces de l'ordre. Mais j'avais choisi cette voie et je m'efforçais de faire mon travail en espérant apporter un peu de changement. Cependant, il fallait bien reconnaître qu'endosser mon costume de justicière sur GGO me faisait vraiment du bien. Les gens commençaient à connaître le surnom de Constancia et j'avais déjà connu quelques embuscades, signe que mon action énervait les bonnes personnes. Il y a une dizaine de jours je m'étais d'ailleurs fait tuer dans une de ses embuscades. Un groupe particulièrement actif de PK s'attaquant aux joueurs de petits niveaux souhaitant farmer m'était tombé dessus. Il fallait bien reconnaître que j'avais dû les énerver après ma traque de plusieurs jours pour les tuer systématiquement. Même si je ne récoltais que la monnaie de ma pièce, je ne comptais pas m'arrêter là. Il fallait bien que je réplique pour garder ma crédibilité.

A force de travail et surtout de complices grassement payés pour transmettre les informations que je voulais, j'avais réussi à créer de toutes pièces la meilleure des embuscades pour me venger. Ces PK étaie,t certains de me trouver seule et peu méfiante à un prétendu rendez-vous pour acheter des informations. Alors qu'ils penseraient s'être joués de moi en m'attendant cachés au cillage abandonné, je serais déjà là pour les cueillir à coup de grenades et sous une pluie de balles. Mon plan était absolument magnifique. J'en souriais rien qu'en y pensant alors que je me connectais pour arriver en avance au village et pouvoir m'installer confortablement.

-- 30 minutes plus tard --

Triple bordel de merde. Je me dépêchais de m'accroupir et de braquer mon arme dans la direction d'où je venais. Personne. Ils devaient avoir perdu ma trace. Bon sang, comment mon plan avait pu dégénérer à ce point ? La réponse me semblait avant évidente en fait. Malgré mes généreux salaires, un de mes indics avait dû me vendre pour gagner encore plus. J'allais enquêter là-dessus. Et la personne responsable de ce fiasco allait me le payer très cher.

Alors que je pensais tenir l'embuscade du siècle, la situation s'était retournée contre moi. A peine arrivée au centre du village, une pluie de balles s'était abattue sur moi. Heureusement, un des PK avait oublié de masquer ses lignes de prévisions et j'avais juste eu le temps de me mettre à couvert en sautant. Et à partir de là, l'enfer c'était déchaîné. Entre les balles, les grenades et les snipers, j'avais perdu plus de la moitié de ma vie en tentant de me sortir de ce mauvais pas. Bien que je ne sois pas sans défense, mes adversaires semblaient trop nombreux. J'en avais abattu quatre dans ma fuite mais presque autant encore semblaient vouloir ma peau. A force de progresser de maisons en maisons, je m'étais retrouvée à me cacher dans les sous-sols d'un vieux manoir aux abords du village. C'était un véritable labyrinthe et cela m'arrangeait bien. Je pouvais enfin m'accorder un peu de repos tandis que j'entendais les pas de mes poursuivants partir dans la mauvaise direction. Et alors que je posais une mine au cas où, je sursautais en entendant un éternuement magistral venir d'un côté à l'opposé de mes poursuivants. Mais qui pouvait être assez dingue pour se trouver dans ces sous-sols ?

Comprenant bien vite que quelqu'un allait se retrouver avec une bande de PK remonté à bloc sur les bras à cause de moi, je fonçais dans la direction du bruit en espérant devancer mes adversaires. Et ce fut mission impossible. Enfin pas totalement. En déboulant d'un couloir, j’atterrissais juste derrière les PK. Un rapide coup d'oeil me permit de voir qu'ils étaient encore six. Trois avec des mitrailleuses, un sniper, un fusil à pompe et un dernier avec deux colts. Sans perdre plus de temps, je levais mon M16 adoré pour tirer dans le tas. Un des hommes vola en éclat, mortellement touché. Les autres se mirent aussitôt à couvert et commencèrent à canarder sans réfléchir. Et voilà que je me retrouvais à nouveau coincée, sans même savoir si j'étais vraiment en train de secourir quelqu'un. J'avais cru apercevoir l'entrée d'une sorte de cellule avant de tirer. Mais je n'en étais pas sûr.

Cette après-midi s'annonçait longue à ce rythme là.

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Gunnr
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MessageSujet: Re: [PV] Sneez and Freez   [PV] Sneez and Freez EmptyMer 11 Déc - 0:12

Sneez and freez  Il y a des rencontres qui sauvent: Elles vous saisissent au corps, elles vous soulèvent du sol auquel vous êtes englué, elles vous font passer de la nuit à la lumière.Gunnr & Constancia Ton visage se tordit en une grimace : outre le fait que ton souffle fût totalement coupé, tes narines violemment désencombrées, et que t’eus au fond de la gorge une douleur insoutenable, l’arrivée de l’inconnue suscitait en toi une réaction dubitative. Non pas que tu fus extrêmement sectaire et que tu n’eus pas l’habitude des phénomènes étranges, des personnalités saugrenues, ou des styles vestimentaires douteux ! Après tout, en tant que nippo-irlandaise tu n’avais pas réellement de matière à juger les gens, puisque ton pays regorgeait de milliers d’espèce de personnes  toutes les plus farfelues les unes que les autres, aux cheveux roses, bleus, violets, avec des faces percées, cloutées, défigurées, trop ou pas assez maquillées, avec des gueules d’ivrognes ou de poupée de porcelaine.. Bref, t’habitais l’un des rares pays dans lequel se balader en traînant avec une plume dans le cul n’eut été considéré comme une faute de goût ! Et ouais, vous avez votre originalité, mais pas le chic parisien. De toute façon, tu n’avais guère d’argent, et tu dégageais une odeur de tabac si pestilentielle que même la plus chère des eaux de toilettes, fût-elle un mélange d’hibiscus d’Indonésie et de miel japonais, n’aurait eu sur toi le moindre effet. Comment ça il n’y a pas d’hibiscus en Indonésie ? Tu n’est pas fleuriste, après tout, alors cette précision, que t’apporte-t-elle ?

Enfin, il te faut remettre tes pensées en ordre, tu t’égares ! Tu étais donc perplexe face à cette jeune femme aux traits quelconques, banale à en crever. De plus, elle non plus n’était guère loquace ni gâtée avec le dont de parole, à en juger par le peu de sons émis de sa bouche. T’auras pas gagné le loto, cette fois.

Arrivés dans leur nouvelle antre, les poursuivants de ta nouvelle colocataire, n’eurent plus qu’à laisser échapper, et, exploser leur trop-plein d’énergie, en féeries, de couleurs, et de sons. Crépitements et déflagrations, qui sonnaient, comme le plus infâme des capharnaüms pour beaucoup, mais, qui aux oreilles averties de leurs propriétaires, parvenaient telle une symphonie classique.  Les balles pleuvaient, s’éclataient , dans des flash, tels des feux d’artifices, et, en illuminaient les couloirs, depuis lesquels,  elles étaient tirées. La dissonance, quant à elle, fût-elle si intense, infâme, qu’elle t’en dézingua les tympans. Mais que demande le peuple ? Des boules quies ? Rupture de stock.

C’était le carnaval de Rio, dans ce donjon, où quoi ? Toujours était-il qu’elle t’avait aidée et que tu lui en étais redevable, sans elle tu serais certainement morte étouffée, à te rouler là, agonisant sur le sol crasseux. C’eut été, à la réflexion, une mort bien absurde et pathétique après tout ce que t’avais endurée, tout de même ! De ce fait, tu n’osas pas protesté. T’admets qu’ elle était bien loin du preux chevalier volant au secours de sa belle, puisque t’étais jamais montée à cheval et que tu n’étais, par ailleurs, une princesse à secourir.

Songeant à ceci, il t’effleura l’esprit que, tu n’avais croisé qu’une seule demoiselle, dont la silhouette était loin d’être féminine, dans cette cellule. Ceci était évident : aucune jeune fille, du genre distinguée, ne s’aventurerait là, elle n’en aurait aucun intérêt, dommage.

A la vérité, les seules demoiselles dont tu étais capable de capter l’attention éteint de celles que l’ont dit  faciles,  des nymphomanes, des paumées de la vie, de celles aux idées peu claires, ou encore des junkies hystériques totalement désorientées. Une équipe des plus agréables, donc ! Ne nous méprenons pas à ton sujet, tu ne formules pas vœux de marcher main dans la main avec une petite amie scandinave blonde à forte poitrine, ce n’était pas vraiment ton style. En outre, s’il avait été, tu n’aurais eu la moindre chance de la garder, parce que tu n’est nullement réconfortante et incapable d’exprimer tes sentiments.. Une vie de chat de gouttière étique et affamé, dans un pays au ciel gris, égaré, désorienté, voué à sa propre perte.

Quoi qu’il en fût, une fois relevée, tu remerciais la jeune femme qui se tenait face à toi, et marmonnais, de ta voix rauque de grosse fumeuse compulsive :

« Ça devrait aller, merci.. c’est pas la première fois que ça m’arrive. »

Tu t’accusais immédiatement d’avoir précisé ce détail futile, qui ne te décrédibilisait que plus encore, et, d’un geste machinal, avec autant de réflexion personnelle qu’un robot, tu allumas une énième cigarette. Bha ouais, quand ton naît con, on le reste toute sa vie… Tu tendis le paquet en direction de ta nouvelle connaissance, l’invitant à t’en dérober occasionnellement une, bien que cela ne t’enchantât point. Effectivement, il était extrêmement pénible pour toi de formuler une phrase complète et complexe pour transmettre cette proposition oralement..
Et qu’importe, après tout, car ton interlocutrice n’eut pas même le temps de décliner ou accepter ton offre, que vous fûtes interrompues par une troisième voix, qui t’était inconnue. La voix lança un avertissement, et tu haussas un sourcil, ahuri, avant de comprendre. Un bruit assourdissant envahit la pièce, qui n’était de taille démesurée, par ailleurs, puis qu’il s’agissait d’un cachot. Une odeur cramoisie agressa tes narines, et une épaisse fumée vous plongea  tous dans un épais brouillard. Une chaleur insoutenable régnait, tu en suffoquais et en lâchas ta précieuse clope sur le sol, ce qui n’arrangeait guerre la situation. Mais qu’est-ce que, ou qui était responsable de ce remue ménage ? Là, au milieu des fumées, des senteurs insupportables, t’avais l’impression de vivre une des scènes de la seconde guerre mondiale que t’avais brièvement étudiées en cours, les rares fois ou tu t’y étais traînée.
Tu étais, une nouvelle fois encore, entre l’enfer et le purgatoire, dans une réalité incompréhensible, tes yeux picotaient, et tu t’avais qu’une envie : sortir de cette fournaise ! Après avoir porté ta manche déchirée à ta bouche, inconsciemment, sans doute pour te protéger en vain ; tu hurlas, te dégageant de tout code de bonnes manières :

« Bloody Hell, C’quoi c’bordel ? On est où, ici, dans un asile ? »

Tu jurais beaucoup, et trop souvent pour rien, mais tu ne pouvais rien y changer : c’était là le seul moyen d’expression dont t’avais sans gêne l’utilisation, le seul qui, sitôt qu’on t’avait exaspéré, franchissait le seul de tes lèvres.
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MessageSujet: Re: [PV] Sneez and Freez   [PV] Sneez and Freez EmptyJeu 12 Déc - 18:21



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Cherchant à me mettre absolument à l'abri pour ne pas perdre plus de vie, sans quoi la situation allait devenir critique, j'avais foncé tête baissée vers la fameuse ouverte que j'avais aperçu. En y réfléchissant ensuite, cela aura pu être une très mauvaise idée. Je n'avais absolument aucune idée de sur qui - ou quoi - j'allais tomber. Cela aurait très bien pu être un complice du groupe de PK, m'attendant avec un fusil pointé droit vers ma tête. Bref, les spéculations étaient nombreuses. Et heureusement, il n'arriva rien de tel. Même si je le crus au début alors que je croisais pour la première fois mon compagnon d'infortune. Ou plutôt ma compagne. Son aspect était pour le moins atypique et ne donnait pas forcément envie d'accorder sa confiance d'emblée. En réalité, elle ressemblait plus aux personnes que je chassais qu'aux personnes que j'aidais. Son style biker de l'apocalypse pouvait prêter à confusion.

Mais dans ce cas présent, je n'avais pas vraiment le choix de faire la fine bouche. Nous étions coincées toutes les deux et à moins de dégommer les PK restants, on ne sortirait pas vivantes d'ici. Un travail en équipe s'imposait. Du moins, si elle en était capable. Elle semblait dans un sale état, complètement déboussolée et à l'ouest. Elle tenait certes une arme de beau calibre à la main, mais savait-elle s'en servir ? Dur à dire vu le regard qu'elle me lançait. Elle ne m'avait même pas mis en joue alors que je déboulais dans sa cellule après un échange de coup de feu. Et puis que faisait-elle dans une cellule de manoir abandonnée ? Non clairement, dans d'autres circonstances jamais je n'aurais accordé ma confiance à cette fille.

Et alors que mes pensées se bousculaient pour tenter d'y voir un peu plus clair dans cette situation, un tueur plus téméraire que les autres interpréta mon manque de répliques à balles réelles comme un signe de faiblesse. Sûr de son fusil à pompe, il déboula dans la pièce en hurlant. Quel amateur. Son cri me permit de me retourner instantanément et de lui loger une bonne rafale de cartouche dans la tête. Il explosa comme ses infortunés compagnons avant lui et son arme tomba bruyamment au sol. Comprenant que si je voulais éviter d'avoir d'autres invités non désirés il fallait que je leur fasse comprendre que j'avais encore plusieurs chargeurs sur moi, je me remis à tirer alors que mon binôme prenait la parole pour la première fois depuis notre récente rencontre.

« Ça devrait aller, merci.. c’est pas la première fois que ça m’arrive. »

Parfait pour me mettre en confiance. Cette folle se retrouvait souvent au milieu d'échanges de tir en étant complètement à l'ouest. Mais qui était-elle ? Un genre de PK original qui traquait ses victimes dans les endroits les plus étranges ? Une psychopathe qui attendait patiemment son heure pour faire plus de dégâts ? Il fallait que je calme mes pensées. Après tout, il ne s'agissait que d'un jeu et d'une nouvelle embuscade. Rien de bien nouveau à part cette rencontre.

Avant même de pouvoir lui répondre pour lui expliquer que je n'avais pas l'habitude de traîner dans les endroits glauques et reculés de la map de GGO, les PK prirent un peu de plomb dans la cervelle (au sens figuré malheureusement) et décidèrent d'attaquer à distance avec les gros moyens. Après tout, nous étions coincés et ils étaient plus nombreux. Et dans ce genre de situation, rien de mieux qu'une grenade. Interloquée par les propos de la jeune femme à la voix cassée, j'avais relâché mon attention pendant quelques secondes. Des secondes cruciales qui firent que je ne vis la grenade que lorsqu'elle passait sous mon nez. Donc trop tard pour pouvoir réagir et éviter tous dégâts de la part de ce petit objet maléfique. Sautant sur le côté le plus rapidement possible, je ne dus mon salut qu'à ce mouvement de survie automatique. Le souffle de l'explosion me cueillit au creux des reins et me projeta contre le mur de la cellule. Bien que le choc ne me fit aucune sensation, mon M16 m'échappa et tomba au sol. Ayant un minimum de sens tactique, je compris instantanément que les PK allaient débouler pour achever le travail. Et ma barre de vie virant sur le rouge alors que j'étais désarmée ne me laissait pas trop optimiste quant à l'issue de cette affrontement. Il ne me restait qu'une solution : compter sur la biker étrange que j'essayais de sauver. Alors qu'elle se plaignait de la fumée, j'ouvris la bouche pour la première fois pour lui hurler :

- Ils arrivent bordel ! Sors ton arme et tiens-toi prête à descendre ces fumiers !

J'avais crié en espérant que cela la ferait sortir de sa léthargie. L'explosion avait dû aider mais dans le doute, je préférais mettre toutes les chances de mon côté. Je n'avais besoin que de quelques secondes pour récupérer mon arme, mais mon état m'interdisait de prendre ne serait-ce qu'une balle, sinon c'était retour à la case départ pour moi. Et ça me mettrait vraiment en rogne.

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